Le blogue d'Isa
Une ambassadrice généreuse et pleine de ressources — Événements
Avec tous les chamboulements que nous avons connus dans les dernières semaines pour procéder aux annulations et aux reports de spectacles, je n’avais pas écrit pour votre blogue depuis un moment. Heureuse de vous retrouver!
Après avoir donné la parole à la jeunesse avec les propos d’Ericka en mars dernier, place à la sagesse. Aujourd’hui, permettez-moi de vous présenter Monique, une autre ambassadrice de la SODECT qui habite le Vieux-Terrebonne et qui partage avec nous trois souvenirs mémorables.
La première « Amie de l’Île »
« Je me fais toujours plaisir en découvrant les projets menés à terme par la SODECT, grâce à son équipe dynamique et créative. »
Son premier souvenir remonte à 2013. À l’époque, Monique participe déjà à de nombreux événements de la SODECT. Mais cette année-là, elle entend parler ou lit quelque part, elle ne se rappelle pas exactement, que l’organisme lance un projet de carte d’adhésion à l’Île-des-Moulins. Quelle drôle de coïncidence, c’est moi qui avais travaillé sur l’élaboration du projet.
Cette carte offrait toute une gamme d’avantages à son détenteur ou à sa détentrice : entrée gratuite et illimitée aux expositions présentées à l’Île-des-Moulins et à la Maison Bélisle, invitation au lancement annuel et à tous les vernissages, des journées d’activités réservées aux membres, accès gratuit au Festival des vins, prévente d’activités et abonnement à l’infolettre.
Il existait 5 types de cartes (adultes, jeunes adultes 16-30 ans, étudiants, aînés et famille), chacune représentée par un personnage ayant marqué l’histoire du Vieux-Terrebonne. Ainsi, Monique détenait-elle la carte orange adultes Germain Raby, agent seigneurial et homme de confiance de la famille Masson de 1832 à 1854, puis premier maire du village de Terrebonne. Elle avait obtenu sa carte au prix de 20 $, réservé aux résident(e)s de Terrebonne.
Mais ce qui est important, c’est qu’elle a été la première à se procurer une carte, devenant ainsi la toute première « Amie de l’Île ». Pour elle, il était devenu clair que c’était une façon d’encourager l’équipe de la SODECT et les nombreux projets offerts tout au long des saisons.
« …et oui, je suis la première à y avoir adhéré et j’en suis très fière. »
Aujourd’hui, les cartes n’existent plus, mais elles ont renforcé le sentiment d’appartenance des habitants et habitantes de Terrebonne pour l’Île-des-Moulins et la Maison Bélisle.
La carte recto verso de Monique avec le numéro 1
Toujours un coeur d'enfant
Nous sommes en hiver, en décembre. C’est le moment de se préparer à célébrer la fête de Noël. Pour l’occasion, Monique décide d’offrir des billets du spectacle de Nicolas Noël à ses petits-enfants et à leurs parents.
La représentation a lieu en matinée. C’est un pur enchantement. Monique et sa famille sont envoûtées par la magie : ils sont devant le vrai Père Noël, en chair et en os! Après le spectacle, avec la collaboration d’un membre de la SODECT, tout ce beau petit monde aura la chance de rencontrer Nicolas Noël et son lutin Grésille sur la scène, directement dans le décor du spectacle. Leurs yeux sont grands ouverts, mais ils ne remarquent même pas les détails du décor tant ils sont attirés par le personnage et cette voix forte et chaleureuse qui s’adresse directement aux enfants. L’excitation est à son comble. Tous ces instants ont été immortalisés par une séance de très belles photos qu’il sera doux de revoir en famille, tout au long des années, autant de fois qu’il leur plaira.
« De biens belles émotions pour nous tous, nous permettant de croire en la magie de Noël! »
Festival Vins et Histoire de Terrebonne, édition 2017
Chaque année au mois d’août, on vient des quatre coins du Québec pour participer au Festival Vins et Histoire de Terrebonne. C’est un événement que Monique apprécie particulièrement et depuis plusieurs années pour son atmosphère festive. Elle a beaucoup de plaisir à goûter des vins de régions différentes et à écouter les spécialistes en raconter la provenance et les particularités. Elle y fait aussi de merveilleuses découvertes culinaires.
Cette année-là, à la sortie du chapiteau des conférences, un caricaturiste s’est installé et lui propose de la dessiner. Ils prennent le temps de se parler, l’homme fait plus ample connaissance avec son futur modèle. Quand Monique se souvient de ce moment, elle sourit. Quelques échanges sur tout et rien, et voilà, l’œuvre est réalisée. Elle constate que c’est très réussi et apprécie beaucoup le travail du caricaturiste.
L’homme a su piquer sa curiosité et elle décide donc de rester un peu sur place pour observer d’autres personnes qui s’installent pour tenter l’expérience. C’est très divertissant, spécialement quand Monique tend l’oreille et écoute les commentaires des gens tout autour.
Pour avoir moi-même un jour vécu cette expérience de poser pour un artiste très physionomiste qui, vous le savez déjà en acceptant le défi, va accentuer certains de vos traits physiques et même certains traits de caractère, il faut savoir sourire de soi et avoir une certaine ouverture d’esprit. Ajoutons à cela une petite dose de courage quand on est entouré pour l’occasion par des spectateurs qu’on ne connaît pas. C’est un peu intimidant.
Monique nous fait même l’honneur de partager sa caricature avec nous.
Vous savez, plus je lis Monique et plus je me rends compte que cette femme, gentille et généreuse est aussi pleines de ressources. Et au risque de me répéter, inspirante, comme tous ceux et celles qui ont déjà accepté de partager leurs histoires avec nous sur ce blogue.
Prochainement, j’aurai le grand honneur d’écrire sur notre déjà regretté Michel Louvain et sur les souvenirs impérissables qu’il a laissés à deux personnes. Surveillez nos plateformes numériques!
Merci et à très bientôt.
Le saviez-vous?
L’origine de la caricature remonterait à Aristote qui le premier rend compte du comique dans l’histoire. On ne parle pas encore de caricature, mais plutôt de la représentation grotesque de l’homme. Et déjà dans l’Antiquité, cela ne faisait pas l’affaire de tout le monde, surtout des philosophes, trop préoccupés par l’idée de la beauté absolue et qui jugeaient l’art caricatural primitif comme futile.
On vous invite à découvrir les œuvres de nos caricaturistes québécois célèbres, ils ont une manière bien personnelle de nous représenter. Drôles, touchants, dérangeants, parfois grinçants, ils sont toujours pertinents.
Serge Chapleau pour La Presse ->
Pascal & Godin pour Le Devoir ->
Ygreck pour le Journal de Montréal ->