Le jazz, pour la liberté de créer…

Lauréate d’un Félix dans la catégorie Album jazz de l’année en 2019, du JUNO Album Jazz Vocal en 2020 et nominée sur la courte liste du prestigieux Prix Polaris en 2019 et 2021, l’autrice-compositrice-interprète originaire de Montréal captive par son timbre envoûtant et un discours aussi poétique qu’empathique.

Dominique Fils-Aimé revient sur scène afin de nous présenter son nouvel album Our Roots Run Deep. Après avoir exploré ses influences musicales afro-américaines, ce nouveau spectacle plus intime nous invite à explorer les racines de son âme.

Le temps d’une entrevue exclusive, elle partage avec nous son désir profond de se connecter autant à elle-même, à ses musiciens qu’à son public, avec le désir de nous envelopper d’un ressenti humain et réconfortant.

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Crédit photo Jetro Emilcar

Que souhaiterais-tu que les gens retiennent de ton passage au TVT?
Je souhaite que le public en sorte avec le sentiment d’avoir été transporté dans une bulle musicale, d’avoir ressenti toutes les émotions que porte ma musique et de repartir avec un petit baume au cœur.

Comment décrirais-tu ton style musical?
J’ai longtemps eu de la difficulté à classifier ma musique puisqu’elle combine plusieurs styles et genres différents, mais après avoir mieux étudié les origines du jazz, j’ai compris que le jazz me représentait le mieux puisqu’il se définit comme un genre ouvert. Le jazz c’est la liberté de créer sans se préoccuper des conventions académiques et des limitations de styles musicaux. Le jazz nous invite à explorer, sortir des cases préétablies et créer en puisant dans un désir d’émancipation artistique.

Qui sont les artistes qui t’inspirent?
Tous les artistes, tous styles combinés, qui se donnent le droit de créer hors conventions. La création libre me procure beaucoup de joie et voir d’autres artistes passionnés le faire me fait du bien et me donne envie de pousser dans cette direction, en abandonnant les peurs qui peuvent être liées au fait de se sentir marginalisé.